Voici un bref article paru dans un des premier journaux de l'époque en 1894.
Il est assez surprenant de voir que le décès d'un joueur d'échecs inconnu à notre époque fasse l'objet d'un article en première page de ce journal.
Peut-être s'agissait-il d'une figure marquante du Café de la Régence ?
A suivre...
Article
de première page (dans les brèves) du journal "Le Gaulois" du dimanche 22 avril
1894 (source Gallica BNF).
Un
des vieux habitués du café de la Régence, M. Roccas, vient de mourir. Cet
amateur d’échecs demeurait rue Rollin, et chaque jour, été et hiver, il faisait
à pied la longue course de son domicile à la place du Théâtre-Français.
C’est
dans la maison qu’il habitait et dont il était propriétaire que fut écrit ce
doux roman Paul et Virginie, car Bernardin de Saint-Pierre habita là
pendant plusieurs années, et il y écrivit aussi les Etudes de la nature.
Depuis
cette époque, la maison n’a pas changé ; la distribution des logements est
la même et le jardin dont parle le célèbre écrivain existe encore avec ses
lilas, ses marronniers. Du modeste appartement qu’il occupait au troisième
étage, il voyait ce petit coin de verdure et respirait le parfum des fleurs.