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lundi 25 mars 2013

La simultanée de Morphy (2 sur 2)

Article complété le dimanche 2 octobre 2022 au sujet du propriétaire du Café de la Régence au moment de la simultanée de Morphy.

La première partie de cet article peut se lire en suivant ce lien.
J'avais également présenté l'arrivée de Paul Morphy en 1858 au Café de la Régence dans cet article.

Une grande partie du texte de cet article est interprété ou directement traduit du livre suivant dont j'ai déjà parlé (que l'on trouve sur Google Book) :

« Paul Morphy, The Chess Champion, an account of his career in America and Europe

with a history of chess and chess club and anecdotes of famous players by an Englishman - Londres 1859 » de Frederick Edge.


Cette simultanée est un des évènements majeurs qui ont façonné la "légende" du Café de la Régence. 

En attendant la suite de son match contre Daniel Harrwitz (qui se disait souffrant et en avait demandé l'ajournement), Paul Morphy proposa l’organisation d’une simultanée à l’aveugle sur 8 échiquiers au café de la Régence.
Harrwitz avait déjà fait une proposition à Morphy de mettre en place ce type d’exhibition à deux avec un droit d’entrée de 5 francs.
Mais Morphy semble avoir toujours été indisposé de mêler l’argent avec le jeu d’échecs, et il insista pour que sa démonstration, donc seul pour l’occasion, soit entièrement gratuite.

Dans le chapitre du livre consacré à la simultanée, F.Edge parle du propriétaire du café de la Régence, et c’est la que j’ai un problème.
Soit le livre sur Morphy est incorrect, soit les éléments que j’ai récoltés auparavant sont incorrects.
En effet F.Edge indique que le propriétaire est un certain Delaunay ("décédé depuis", c'est à dire au moment de l'écriture du livre en 1859), et que celui-ci était tellement enthousiaste à l'idée de cette exhibition qu’il offrit la moitié de la surface de son café pour qu’elle se réalisa. Ce point sur les propriétaire vers 1858 est donc à approfondir.
Entre la vente du Café de la Régence par Claude Vielle au début de l'année 1856 et l'achat de celui-ci par Monsieur Catelain vers 1860 il y a donc une incertitude.

Complément du dimanche 2 octobre 2022 : Cette incertitude que je mentionnais dans cet article en 2013 a été levée. Merci à Dominique Thimognier. Vous pouvez voir ici l'article qui rectifie cette incertitude :-) 

Cette parenthèse fermée, les journaux annoncèrent l’évènement qui était prévu le lundi 27 septembre 1858 à partir de midi. Mais près d’une heure avant, la foule était déjà considérable. Les tables de billards du café de la Régence furent sacrifiées.
Morphy était un peu malade ce jour là, mais sa propre expression fut en français « Je ne suis pas homme aux excuses ».

Les échiquiers des différents antagonistes de Morphy furent arrangés de la façon suivante
N°1 Baucher
N°2 Bierwirth
N°3 Bornemann
N°4 Guibert
N°5 Lequesne
N°6 Potier
N°7 Préti
N°8 Séguin

Monsieur Arnoux de Rivière fut chargé d’indiquer les coups à Morphy durant la première heure. Ce fut ensuit Monsieur Journoud qui se chargea de la suite.

Quand tout fut enfin prêt, Morphy commença par son habituel "Le Pion à la quatrième case du Roi sur tous les échiquiers" (1.é2-é4 en notation algébrique contemporaine).
Le volume sonore produit par les spectateurs excités par l’évènement était assez conséquent, plus spécialement quand les commentaires fusèrent après la phase de l’ouverture. Chacun souhaitant ajouter ses commentaires personnels à chacune des positions.

(Une gravure célèbre de cet évènement parue dans "Le Monde Illustré" du 16 octobre 1858 
- Collection personnelle)

L’ambiance était particulière également par la présence de strates de fumées.
Frederick Edge cite le « père Morel » véritable colosse déjà mentionné lors de l'arrivée de Morphy au Café de la Régence, qui n’arrêta pas de fumer une grande pipe faisant de la fumée « semblable à celle produite par le Vésuve ».

Les parties avancent, et M. Potier se leva pour aller voir l’échiquier sur lequel Morphy avait vu sept coups à l’avance. M. Préti (futur fondateur de la revue "La Stratégie") était particulièrement agité quand il se rendit compte qu’il allait être irrémédiablement maté.

Mais ce fut Baucher, pourtant un des plus forts, qui abandonna le premier.
La combinaison finale fut si étonnante que Mr Walker dans Bell’s Life indiqua :
« Cette partie est digne d’être inscrite en lettres d’or sur les murs du London Club ! ».
Bornemann et Préti abandonnèrent peu de temps après, suivis par Potier et Bierwirth.
Lequesne (Le célèbre sculpteur) et Guibert réussirent à faire partie nulle.

Et c’est ainsi que le plus fort joueur parmi les 8 se retrouva le dernier face à Morphy.
Séguin pensait qu’il était impossible de le battre sans voir l’échiquier. Mais Morphy gagna grâce à une manœuvre de pion "qui aurait impressionnée Philidor lui-même" (F.Edge).

La simultanée se termina après 10 heures de jeu, et alors commença une scène unique.
Morphy se leva, semblant aussi frais qu’avant le début de la simultanée.
Il n’avait rien mangé ni rien bu et en fait n’avait jamais quitté sa place.
Il est à noter que Morphy ne buvait jamais d’alcool, seulement de l’eau d’après F.Edge.

Les anglais et les américains présents lancèrent des acclamations, suivis par l’assistance toute entière. Plusieurs souhaitèrent porter sur leurs épaules Morphy en triomphe.

Mais la foule était si dense dans le café de la Régence qu’ils durent renoncer à leur projet.
Tout le monde souhaitait serrer la main du héros si bien qu’il lui fallu une demi-heure pour quitter le café.
Un américain bien connu à Paris, Thomas Bryan se trouvait d’un côté de morphy, Monsieur Arnoux de Rivière de l’autre côté, tandis que « le père Morel » ouvrait le chemin dans la foule, le secrétaire de Morphy, F.Edge, restant à leur côté.
Ce groupe prit la direction de la place du Palais Royal parmi une foule qui ne cessait de grandir, attirée par cet évènement si exceptionnel. 

Des sergents de ville et des soldats arrivèrent de la caserne de la garde impériale pour déterminer l’origine de cette foule et surtout savoir si une nouvelle Révolution n’était pas en marche.
Rappelons que la place du Palais Royal fut le lieu de très violents combats que ce soit en 1830 et en 1848, et nous ne sommes que 10 ans après les évènements de 1848…

Le petit groupe parvint à se réfugier dans le restaurant de Foy, dans un salon privé du premier étage. Le gérant était particulièrement inquiet de la présence d’une telle foule devant son établissement.

Après avoir soupé, Morphy sortit du restaurant par une rue de derrière afin d’éviter la foule encore très nombreuse qui occupait la place du Palais-Royal.

Le lendemain, Morphy réveilla son secrétaire vers 7h du matin pour lui dicter les huit parties jouées la veille. « Je ne l’avais jamais vu avec un si bon esprit » et durant près de deux heures il dicta les variantes qu’il avait analysées la veille.

Harrwitz était resté plus d’une heure au café de la Régence durant la démonstration de Morphy, et il était venu voir son secrétaire pour lui annoncer « vous pouvez dire à Mr Morphy que je suis prêt à continuer le match dès demain ». Son secrétaire demanda 24 heures de repos avant de reprendre ce match historique.

Dans la soirée suivant la simultanée, Morphy fit une petite sieste dans sa chambre d’hôtel en gardant la fenêtre ouverte.
Le lendemain Morphy était très fébrile et dans l’incapacité de jouer contre Harrwitz. Néanmoins son secrétaire ne fut pas capable d’empêcher Morphy d’aller jouer.
Il se rendit à la Régence fiévreux, tout juste bon « pour prendre un bain chaud et de la poudre à transpirer » (?).
Saint-Amant surnomma plus tard Morphy de « Chevalier Bayard des Echecs ».

A suivre...


jeudi 3 novembre 2011

Les cafés artistiques et littéraires de Paris - Auguste Lepage – 1882

Voici un long extrait du livre cité dans le titre, mais très intéressant sur le Café de la Régence en 1882.
Auguste Lepage consacre un de ses plus longs chapitres au café de la Régence, ce qui montre bien l'importance du lieu au-delà du jeu d'échecs.
Le lieu est manifestement à la mode.
Des personnes célèbres viennent y jouer aux échecs ou simplement pour un moment de détente et se montrer.
La description du « petit salon » où l’on joue aux échecs est un élément important.
Car dans un prochain article je mettrai en ligne une photo de cette salle (Merci à Etienne Cornil pour cette découverte).
La description de la salle correspond à la photographie qui sera prise une dizaine d’années plus tard.
Enfin l'auteur parle de la table d'échecs de Bonaparte que l'on retrouve dans un article de 1939 que j'ai déjà cité.


Les cafés artistiques et littéraires de Paris
Auguste Lepage – 1882 (Source Gallica - BNF)

Chapitre XVI – Le Café de la Régence

Si un militaire, un artiste, un savant, un administrateur peuvent arriver à la célébrité ou au moins à la notoriété grâce au courage, au talent, à la science, à l’habileté que chacun d’eux aura déployés, il ne faudrait point conclure que les moyens d’atteindre la réputation soient limités. Danseurs de corde, joueur de billard ou d’échecs peuvent attirer la foule, soulever des discussions passionnées tout comme un général qui a gagné une bataille ou un orateur applaudi à la Chambre.
M. Blondin a autant de réputation que M. Gambetta ; M. Vignaux, le roi du billard, a toujours autour de lui un public haletant qui regarde avec émotion les billes d’ivoire rouler sur le tapis vert et applaudit fiévreusement les carambolages bien réussis ; enfin le joueur d’échecs, M. Murphy (sic - Morphy), est aussi connu que son illustre compatriote, le courageux voyageur Stanley.
Marcher sur une corde, faire des séries, manœuvrer avec habileté les différentes pièces d’un échiquier, toutes ces qualités spéciales à certains individus n’ajoutent rien à la gloire d’un pays, mais elles font la fortune de ceux qui les possèdent.
Pour beaucoup, les échecs sont une science ; et un grand joueur a forcément un cerveau admirablement organisé, capable de comprendre et de résoudre les plus hautes questions de la politique. D’autres prétendent que les échecs sont un jeu tout simplement. Nous n’avons pas à nous prononcer en faveur de l’une ou de l’autre de ces opinions, mais nous constatons que le jeu d’échecs a ses fervents qui ont un centre où ils se réunissent, engagent silencieusement les parties et, durant des heures quelquefois, poussent les rois, les reines, les cavaliers, les tours, les fous, avec un calme qui fait complètement défaut à ceux qui jouent aux cartes ou à la roulette. Les fanatiques des échecs se réunissent à la Régence, près du Théâtre-Français.
La réputation du café de la Régence date de loin. Situé autrefois au coin de la rue Saint-Honoré et de la place du Palais-Royal, cet établissement eut des clients célèbres et des joueurs d’échecs d’une force remarquable. C’étaient Deschapelles, La Bourdonnais, Philidor, Saint-Amand, le général Bonaparte ; ce dernier ne fut jamais d’une grande force aux échecs. Alfred de Musset fut, jusqu’à la maladie qui l’emporta, un des fidèles de la Régence. Il était noté comme fort joueur. Connaissant les habitudes de l’illustre auteur des contes d’Espagne et d’Italie, les étrangers et les provinciaux se rendaient au café pour le voir.
L’expropriation causa un déplacement, le café de la Régence se transporta à peu de distance et ses habitués revinrent. Sur la longue terrasse en bordure sur la place du Théâtre-Français, on ne voit que des étrangers, Anglais, Américains, Scandinaves, Allemands. Les norvégiens, les Suédois, les Danois sont là comme chez eux. On reçoit les journaux de Stockholm, de Copenhague et de Christiana, et les compatriotes de madame Nilsson se livrent à des discussions littéraires ou politiques dans cette langue que fort peu de Français comprennent.
Après avoir franchi la terrasse si bruyante et si animée, on pénètre dans un petit salon où sont attablés des joueurs d’échecs. Là, pas de discussions vives, pas de mouvement. On n’entend que le petit bruit sec des pièces que l’on fait manœuvrer. Autrefois on ne fumait point dans ce salon ; mais l’amour du tabac a gagné même les amateurs d’échecs ; les cigarettes, les cigares et même les pipes y forment quelquefois des nuages de fumée. Le joueur d’échecs est tellement absorbé, que très souvent il ne prend aucune consommation et paye les frais ; quelquefois il oublie de boire le grog qu’il a demandé, ou, comme il ne regarde jamais autre chose que le champ de bataille, - c’est-à-dire la boite où il déploie son habileté- s’il boit, il prend les consommations de ses voisins, avalant une gorgée de bière ou de café à la crème, mélangeant l’absinthe au grog américain. Ces erreurs amusent la galerie qui rit de la grimace du joueur distrait. Sur les murs du petit salon dont nous parlons se détachent des médaillons portant les noms de : La Bourdonnais, Philidor, Deschapelles, Ph.(Sic - Ruy) Lopez, Greco, P. Stannia (Sic – P.Stamma), MacDonald (Sic - MacDonell), G. Lulli (Sic- Lolli), G.Selenus ; puis la date de la fondation du café, 1718, et celle de sa restauration 1855.
A l’extrémité droite de la terrasse est l’entrée d’un salon beaucoup plus vaste où se jouent les parties les plus sérieuses. Vers six heures, toutes les tables sont occupées. Sur l’une d’elles est gravé le nom Bonaparte ; elle a été apportée de la place du Palais-Royal dans le nouvel établissement. Le futur empereur faisait mettre un échiquier sur ce marbre.
M.Grévy (image ci-contre), le président de la République, a été longtemps un des fervents de la Régence ; il jouait ou suivait les coups. On y voit souvent M. Paul Bethmont ainsi que M. Audren de Kerdrel, sénateur. Un député, M. Fernand Gatineau, reste sur la terrasse ; les échecs ne paraissent l’intéresser que médiocrement.
Les joueurs dont on suit les parties avec le plus d’attention sont : M. Rosenthal, un Polonais ; M. Festhamel qui, au Monde Illustré, à feu l’Opinion Nationale, au Siècle pose les problèmes les plus difficiles ; M. le vicomte de Bornier ; d’après les on-dit des connaisseurs, l’auteur de la Fille de Roland est, en peu de temps, devenu d’une force remarquable ; M. Chaseray, commissaire-priseur, qui se délasse des fatigues de l’Hôtel des Ventes devant un échiquier ; le sculpteur Lequesne ; M. Baucher, fils du professeur d’équitation ; M. Charles Jolliet, dont la voix emplit la salle ; M. Auguste Jolliet, des Français ; M. Prudhon du même théâtre ; M. Séguin ; M. Charles Royer, un lettré qui a écrit, pour plusieurs volumes de Lemerre, des préfaces très remarquables. M. Royer est le neveu de M. Garnier-Pagès, dont on apercevait quelquefois à la Régence les longs cheveux blancs retombant sur son immense faux-col ; M. Maubant, de la Comédie-Française ; M. de la Noue, gendre de l’ancien ministre de l’Empire, M. Billaut ; un officier en retraite, M. Coulon, qui pousse ses pièces avec un sang-froid tout militaire.
(photo - Les deux Pégase de l'Opéra de Paris par le sculpteur Lequesne)
Parmi les habitués de la Régence que n’attire point l’amour des échecs, nous citerons : M. Sellenick, chef de musique de la garde républicaine auteur d’œuvres fort remarquables. Il a succédé dans ce poste difficile à M. Paulus. Avec M. Sellenick, on voit M. Guilbert, le sculpteur qui a obtenu le prix pour le monument à élever à M. Thiers ; M. Goechsy, un écrivain doublé d’un artiste ; il est l’auteur d’un ouvrage sur les peintres militaires dont les illustrations sont de M. de Neuville ; c’est un des collaborateurs de la Galerie Contemporaine, du Musée pour tous, du la Vie moderne ; MM. Feyen-Perrin et Boetzel, dont la réputation comme peintres est depuis longtemps consacrée par le succès. M. Victor Champier qui s’occupe aussi des questions artistiques au Moniteur Universel ; M. Ludovic Baschet, l’éditeur artiste qui a fondé deux magnifiques publications : Le Musée pour tous ; la Galerie Contemporaine littéraire et artistique.
Presque toujours à la même table on a vu longtemps M. Jules Chantepie, un poète qui a, dans un temps, fait un peu de politique. Il a été rédacteur en chef de feu l’International de Londres. Depuis plusieurs années il ne s’occupe plus que de littérature ; avec M. Chantepie était M. Alexandre Valfrey qui rédigeait la revue des théâtres à l’Europe diplomatique. En 1877, M. Valfrey a été nommé percepteur dans une ville des environs de Paris. Les visites de ces deux écrivains au café de la Régence sont moins régulières.
A la table voisine prend place M. Pons neveu, le célèbre professeur d’escrime. M. Pons, sous la commune, a fait partie de la conspiration organisée par le colonel Charpentier. Arrêté par les hommes de l’Hôtel de Ville, il resta au Dépôt jusqu’à l’entrée des troupes dans Paris. Au moment ou les communards venaient de mettre le feu au Palais de Justice, M. Pons força les portes de son cachot et délivra plusieurs prêtres détenus comme lui. L’un d’eux, M. l’abbé Jourdan, a été depuis nommé évêque. Il arrêta les flammes qui envahissaient la Sainte-Chapelle et sauva ainsi ce merveilleux monument. Il arbora le drapeau tricolore sur la grille du Palais. Le gouvernement lui donna la décoration de Légion d’honneur. M. Charles Grimont, secrétaire de la rédaction de la Patrie ; M. Souchère, ancien rédacteur de l’Avenir National ; M. Brunesoeur, qui a rédigé la chronique de la Petite Presse sous le pseudonyme de Nicolet ; le capitaine Aubert, un amateur de billard, formaient avec M. Pons un groupe des plus animés.
M. O. Galligan, rédacteur en chef du Gallignani’s Messenger, M. Ory, correspondant du Daily-News, fréquentent aussi le café de la Régence. M. Ory est un amateur passionné des courses.
M. Champollion aqua-fortiste de grand talent, médaillé en 1881 ; M. Charles Chabert, fils de M. Chabert, inspecteur d’académie et auteur de livres classiques fort estimés ; M. Massenet, commandant de la garde républicaine, frère du célèbre compositeur. Homme charmant, M. Massenet a la manie de l’à-peu-près porté à un degré inouï. Le frère du célèbre Père jésuite Milleriot, est aussi un habitué de la Régence.