Je l'en remercie et je m'empresse de vous en faire part.
Le seul portrait de Deschapelles connu à ce jour.
Extrait de la couverture du livre Alexandre Honoré Deschapelles: The French king of chess
1) Le Traité du Whiste n'est pas de 1840 mais de 1839. La 1ère édition parait chez Furne qui cède tout son stock à Perrotin en 1840. Les 2 éditions sont donc absolument identiques.
Le livre de Deschapelles dans son édition de 1839 - Google Book
2) Ce n'est pas Deschapelles qui est à l'origine du mot "Whiste" (1839) : il a certes tenté d'imposer cette orthographe parmi les 10 autres (!!!) que l'on peut trouver du mot whist à la même époque (1800/1830). Dès 1827, Lebrun dans son "Manuel des jeux de calcul ou de hasard" paru dans la fameuse collection Roret, et ayant fait l'objet de nombreuses éditions, Lebrun donc n'utilise que le vocable "Whiste", et il est le seul dans la littérature technique du whist, hormis plus tard Deschapelles.
Complément de JO Leconte : Deschapelles reprend à son compte le mot whiste (avec un "e" final).
"(...) Deschapelles est l’auteur du Traité du jeu de Whist, fort savant, trop savant même, car il n’est pas toujours facile à comprendre, même pour les personnes qui connaissent bien ce jeu. Les expressions y sont d’ailleurs un peu trop cherchées. Je ne sais si c’est par patriotisme, mais il a voulu, dans son traité, franciser les termes du jeu anglais, en écrivant, par exemple, whiste au lieu de whist, ombogue, au lieu de humbug, mot assez vulgaire, qui se traduirait aujourd’hui par blague. "
L’intermédiaire des chercheurs et des curieux – 10 mai 1875 – Article sur Deschapelles signé par J.Bruton
3) Enfin, mais la preuve absolue n'a pas encore été trouvée, et on peut donc continuer (!) avec cette légende, il est douteux que le coup Deschapelles (au whist, repris au bridge) soit de lui car Deschapelles n'a laissé aucune note à ce sujet. D'après mes recherches, ce "coup" n'apparait qu'en 1889 aux USA à l'initiative de Pettes, un auteur américain, grand idolâtre de Deschapelles, qui dirigeait du reste le fameux "Deschapelles Club" de Boston.
Photo du livre de Deschapelles dans son édition de 1840 - Prêt de Michel Roethel † (1926 - 2010).
2) Ce n'est pas Deschapelles qui est à l'origine du mot "Whiste" (1839) : il a certes tenté d'imposer cette orthographe parmi les 10 autres (!!!) que l'on peut trouver du mot whist à la même époque (1800/1830). Dès 1827, Lebrun dans son "Manuel des jeux de calcul ou de hasard" paru dans la fameuse collection Roret, et ayant fait l'objet de nombreuses éditions, Lebrun donc n'utilise que le vocable "Whiste", et il est le seul dans la littérature technique du whist, hormis plus tard Deschapelles.
Complément de JO Leconte : Deschapelles reprend à son compte le mot whiste (avec un "e" final).
"(...) Deschapelles est l’auteur du Traité du jeu de Whist, fort savant, trop savant même, car il n’est pas toujours facile à comprendre, même pour les personnes qui connaissent bien ce jeu. Les expressions y sont d’ailleurs un peu trop cherchées. Je ne sais si c’est par patriotisme, mais il a voulu, dans son traité, franciser les termes du jeu anglais, en écrivant, par exemple, whiste au lieu de whist, ombogue, au lieu de humbug, mot assez vulgaire, qui se traduirait aujourd’hui par blague. "
L’intermédiaire des chercheurs et des curieux – 10 mai 1875 – Article sur Deschapelles signé par J.Bruton
3) Enfin, mais la preuve absolue n'a pas encore été trouvée, et on peut donc continuer (!) avec cette légende, il est douteux que le coup Deschapelles (au whist, repris au bridge) soit de lui car Deschapelles n'a laissé aucune note à ce sujet. D'après mes recherches, ce "coup" n'apparait qu'en 1889 aux USA à l'initiative de Pettes, un auteur américain, grand idolâtre de Deschapelles, qui dirigeait du reste le fameux "Deschapelles Club" de Boston.