Parmi tous les papiers de la cote Q/1/1146 des Archives Nationales, se trouvent quelques documents intéressants sur la vie au XVIIIème siècle. C'est ainsi que j'y ai trouvé plusieurs quittances de l'impôt des boues et lanternes pour l'immeuble du Café de la Régence.
Comme l'indique le site internet de l'économie et des finances,
Sous l'Ancien Régime, l'impôt des boues et lanternes, décidé par le Parlement de Paris en 1509, était dû par les habitants parisiens pour le nettoiement des rues et l'entretien des lanternes. Les sommes perçues permettaient de rémunérer les entrepreneurs du nettoiement (...)
Il semble que ce soit plus exactement les propriétaires des bâtiments qui devaient s'en acquitter.
Ci-dessous 3 exemples pour l'immeuble du Café de la Régence : 1705, 1748 et 1761.
Année 1748 - Archives Nationales - cote Q/1/1146
Année 1761 - Archives Nationales - cote Q/1/1146
Le nom du Café de la Régence n'est pas mentionné. A la place, il est indiqué une maison rue Saint-Thomas du Louvre.
Archives Nationales - cote Q/1/1146 - Petite note accrochée à la quittance de 1761.En fait, même si l'immeuble du Café de la Régence donne sur la Place du Palais-Royal, il est alors considéré dans le prolongement de la rue Saint-Thomas du Louvre.
NB : cette rue a disparu en 1853 avec le percement de la rue de Rivoli.
Bibliothèque Historique de la Ville de Paris
On observe également que le nom du propriétaire de l'immeuble, du Café de la Régence, est le même tout au long du XVIIIème siècle, plus exactement jusqu'en 1774 date de son achat par la ville de Paris pour le détruire.
Il s'agit de la famille du Maitz de Goimpy que l'on retrouve sur tous les baux de l'époque. En regardant sur les quelques documents du XVIIème siècle également présents à la cote Q/1/1146 on voit que l'immeuble appartient à cette famille depuis très longtemps.
Vous avez sur Wikipédia une page sur un membre de cette famille à l'époque.
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