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Le bourru bienfaisant - Source Gallica BNF
Voici un extrait du chapitre 5 au sujet de la Révolution Française.
Durant cette période, le simple mot de "Roi" ou "Reine" a un effet épidermique sur les révolutionnaires.
Ainsi il est de bon ton de changer le nom des pièces d'échecs ou bien des figures des cartes à jouer, ceci amène des conséquences parfois cocasses...
« (...) Le 21 janvier 1793, Louis XVI est guillotiné place de la Révolution (actuellement place de la Concorde). Peu de temps après, c’est l’occasion d’une mauvaise plaisanterie au sujet du jeu d’échecs.
« (…) La Terreur était telle en France, à cette triste époque, et à Paris surtout, qu’on n’osait plus prononcer le mot roi, même sur les théâtres. Molé, dans la scène de partie d’échecs, du Bourru bienfaisant, disait : voici mon tyran, j’avance mon tyran, échec au tyran. »
(Source - Histoire des prisons de
Paris et des départements – Tome 4 – Paris 1797 – Pierre Jean-Baptiste Nougaret)
Nous avons plus de détails sur cette histoire par d’autres sources (...)
– Il n’y a plus de roi, s’écria un individu placé au parterre, on lui a coupé le cou le 21 janvier
– C’est juste, dit Baptiste ; échec au tyran
– À la bonne heure. »
(Source - Souvenirs Thermidoriens – Georges Duval 1844 – Il s’agit de souvenirs durant la Terreur. George Duval est également l’auteur d’un livre appelé « Souvenirs de la Terreur »)
(...) »
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