Voici un tableau peint en 1895 par le peintre Français Louis Marie de Schryver.
Il est intitulé "Le marchand de quatre saisons" et il est exposé au Musée des Beaux-Arts de Cambrai (d'après Wikipedia). À première vue, rien de particulier dans ce tableau. Mais en fait, il a tout à fait sa place sur mon blog !
Quand je l'ai vu, j'ai immédiatement remarqué le texte "Hôtel du Lou" en arrière-plan au-dessus de la tête du marchand.
Quand je l'ai vu, j'ai immédiatement remarqué le texte "Hôtel du Lou" en arrière-plan au-dessus de la tête du marchand.
Il s'agit du célèbre hôtel du Louvre qui donne sur la place André Malraux, anciennement Place du Théâtre Français. Et l'angle avec lequel le tableau a été peint nous permet d'apercevoir la devanture du Café de la Régence en 1895. C'est-à-dire à la même époque que la photo d'entête de ce blog.
Photo du Café de la Régence à la fin du XIXe siècle
Je suis convaincu que d'autres tableaux représentent le Café de la Régence (l'ancien - Place du Palais Royal jusqu'en 1853 et le plus récent - jusqu'en 1955). Par exemple, le célèbre peintre Camille Pissaro a peint l'Avenue de l'Opéra en 1898 depuis une chambre de l'hôtel du Louvre d'après l'angle de vue du tableau.
Camille Pissaro - 1898 - L'avenue de l'Opéra - Peint depuis une fenêtre de l'Hôtel du Louvre.
Au premier plan, la Place du Théâtre Français. Le Café de la Régence se trouve à gauche, mais il n'est hélas pas représenté sur ce tableau.
Au premier plan, la Place du Théâtre Français. Le Café de la Régence se trouve à gauche, mais il n'est hélas pas représenté sur ce tableau.
Ne serait-ce que par curiosité, Pissaro est très probablement allé voir les joueurs d'échecs à la Régence et peut-être a-t-il laissé quelques croquis ? Pour l'ancien café de la Régence, Place du Palais-Royal, à l'époque de sa destruction, un de ses voisins était un daguerréotypiste, ancêtre du photographe.
A des fins de souvenirs, n'aurait-il pas fait quelques daguerréotypes de sa boutique et du quartier avant sa démolition ? Si oui j'espère qu'ils existent toujours quelque part...
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