Philippe Bodard, que je remercie, m'a fait parvenir plusieurs articles de journaux américains qui ont relaté la partie vivante par George J. Gould jouée en mai 1904 et que j'ai évoquée ici.
Savannah Morning news du dimanche 29 mai 1904
The Repository du dimanche 29 mai 1904
The Minneapolis journal du 25 juin 1904
J'ai également trouvé sur Chess com un article du New-York Herald du 19 mai 1904.
Tout cela montre l'intérêt du public pour un tel évènement. Il suffit de voir la foule qui assiste à ce spectacle tous les deux ans à Marostica en Italie.
Tous ces journaux reprennent à peu de chose près la même image et le même texte, que j'ai traduit de l'anglais.
New-York Herald, mardi 19 mai 1904
Lakewood, N.J. Mercredi.
Lakewood, N.J. Mercredi.
La partie d'échecs vivante qui a été donnée au casino de George J. Gould a été un tel succès que le Women's Chess Club de New-York va organiser un divertissement similaire.
Le jeu d'échecs avec des personnages vivants était une telle nouveauté que tout le monde à Lakewood voulait le voir, et le manège du palais des sports de M. Gould était bondé de propriétaires de chalets et de clients de l'hôtel lors des deux représentations. Un grand échiquier était disposé sur le sol. Les parties étaient jouées par le Dr Charles L. Lindley et le professeur F. M. Roser. Ils occupaient des sièges sur des plateformes surélevées à chaque extrémité de l'échiquier et dirigeaient les mouvements des figures.
Les pièces d'échecs étaient représentées par trente-deux garçons, joliment vêtus de costumes du XVe siècle. Les pions étaient costumés en écuyers, et les rois, reines, cavaliers et tours portaient les costumes de leur rang. Deux trompettes, habillées en hérauts, annonçaient chaque coup au fur et à mesure qu'il était joué.
Lorsqu'une pièce était prise, les pièces d’échecs étaient autorisés à prendre place dans le public au lieu de se faire couper la tête, comme le voulait la douce coutume des rois d'autrefois qui jouaient le jeu avec des figures vivantes. A la fin de la partie, les joueurs battus s'agenouillaient pour se soumettre aux vainqueurs.
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